Comment savoir si le liquide de frein doit être remplacé ? L’erreur que font beaucoup d’automobilistes

La composition chimique du fluide varie d’un véhicule à l’autre. Il répond à une codification internationale. Elle prend en compte ses caractéristiques, notamment son point d’ébullition :  le plus éloigné du 100.C de l’eau. La pression dégage de la chaleur, il ne faudrait pas que votre liquide se mette à bouillir.

Établi par le « Département of Transport » américain, il commence par le sigle « DOT ». D’origine minérale pour les automobiles anciennes (DOT 1 ou 2), la majorité des autres se satisfait de bases synthétiques (DOT 3 et 4), comme le glycol, qui épargne les joints en caoutchouc. Enfin, d’autres plus récents, à base de silicone (DOT 5 et 5.1) luttent en plus contre l’ennemi du circuit : l’humidité. La viscosité est aussi un élément fondamental. Plus épais, le liquide réagit lentement (DOT 3 et 4), plus fluide il a une action légèrement plus rapide ( DOT 5 et 5.1).

À ce stade de l’inspection, l’aspect est primordial : à l’état normal, il est transparent. Si vous constatez des dépôts minéraux ou d’autres impuretés : il faut vider tout le système et changer le liquide. Profitez-en, éventuellement pour adopter un liquide siglé DOT 5.1.

En revanche, si à l’ouverture, un bruit se fait entendre, il se peut que le système soit envahi par des bulles d’air… Une purge s’impose. Des vannes se trouvent entre autres au niveau des étriers ou des maîtres-cylindres. Un tournevis et le tour est joué. Si la panne persiste, cela signifie que la corrosion a dû s’attaquer aux pièces métalliques ou il y a une fuite dans les durites ou les joints. Vidange et inspection scrupuleuse de tous les organes, s’imposent !

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