Coup de projecteur sur une très belle initiative à mettre au crédit de cinq étudiantes nantaises qui ont mis au point une paille anti-GHB.
Ces derniers mois, un phénomène très inquiétant a été observé dans plusieurs villes de France, où des cas d’amnésies passagères ont été rapportés chez certaines femmes, agressées sexuellement après avoir été droguées à leur insu dans des débits de boissons.
Dans le sillage de ces terribles faits divers, le hashtag #BalanceTonBar s’est répandu comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux, où de nombreuses victimes ont témoigné de cette douloureuse expérience.
« L’idée c’est de pouvoir aller en soirée l’esprit tranquille » : 5 étudiantes nantaises inventent une paille anti-GHB
Des témoignages aussi durs que nécessaires qui ont (re)mis en lumière la problématique de la drogue du viol : le GHB (gammahydroxybutyrique).
Incolore et inodore, cette dernière a la particularité d’avoir des propriétés sédatives, anxiolytiques et euphorisantes qui la rendent particulièrement redoutable lorsqu’elle est utilisée par des prédateurs sexuels, lesquels en versent dans le verre de leur proie avant de passer à l’acte.