Les militants se sont réunis à proximité de l’Assemblée nationale, puis ont continué leur rassemblement sur la place de la Concorde, pour protester contre la décision du gouvernement qu’ils considèrent comme un « passage en force » dans la mise en place de la réforme des retraites.
Ils ont exprimé leur détermination à intensifier les mouvements de mobilisation.
Au moment où les notifications des médias ont commencé à arriver sur les téléphones portables des quelque deux cents militants rassemblés rue de l’Université, à environ 100 mètres de l’Assemblée nationale (Paris VIIe), des huées ont retenti en apprenant l’utilisation de l’article
3 pour valider la réforme des retraites. Les manifestants ont crié « Macron démission ! Macron démission ! » malgré les injonctions des forces de l’ordre de quitter les lieux.
Solène, une professeure dans un lycée de Seine-et-Marne, exprime sa colère en qualifiant la décision d’utiliser l’article 49.3 de « scandale absolu ». Elle accuse le président de la République de ne pas respecter le peuple, soulignant que les manifestants se sont mobilisés depuis un mois et demi, mais qu’il a finalement décidé de passer en force, ce qu’elle considère comme une insulte.
Une demi-heure plus tard, les manifestants affluent vers la place de la Concorde pour rejoindre le rassemblement organisé par le syndicat Solidaires.
Les quelques milliers de militants présents ont entonné des chants tels que « La retraite elle est à qui ? Elle est à nous ! » et « On est là, on est là, même si Macron ne veut pas on est là », créant une ambiance festive.
Sur le pont, deux rangées de cars de CRS et un camion équipé d’un canon à eau bloquent l’accès à l’Assemblée nationale, tandis que d’autres sont postés à chaque entrée de la place.