Un scientifique de la NASA lance un message émouvant juste avant d’être arrêté

Un scientifique de la NASA a lancé un message émouvant au monde entier avant d’être arrêté, avertissant que nous nous dirigeons vers une « catastrophe » si nous ne commençons pas à écouter les scientifiques au sujet des changements climatiques.

Peter Kalmus, scientifique des données au Jet Propulsion Laboratory de la NASA et chercheur associé au Joint Institute for Regional Earth System Science & Engineering de l’UCLA, a lancé cet appel désespéré au début de l’année devant une succursale de la JPMorgan Chase Bank à Los Angeles.

Son message s’inscrivait dans le cadre d’une manifestation mondiale à laquelle participaient plus de 1 000 scientifiques de 25 pays, qui ont risqué d’être arrêtés le 6 avril pour « avertir le monde ».

« Nous faisons de la désobéissance civile à la JPMorgan Chase Bank, qui, de toutes les banques du monde, est celle qui a fait le plus pour financer des projets de combustibles fossiles », a expliqué Kalmus.

Kalmus est ensuite allé se poster à l’extérieur de la banque avec l’ingénieur Eric Gill, tous deux portant leur blouse de laboratoire.

« Je suis ici parce que les scientifiques ne sont pas écoutés », a commencé Kalmus. « Je suis prêt à prendre un risque pour cette magnifique planète, pour mes fils. Et nous essayons de vous avertir depuis tant de décennies que nous nous dirigeons vers une catastrophe. »

« Mais nous finissons par être ignorés. Les scientifiques du monde entier sont ignorés. Et il faut que cela cesse. Nous allons tout perdre. Et nous ne plaisantons pas. Nous ne mentons pas. Nous n’exagérons pas. »

« C’est tellement mauvais que nous sommes prêts à prendre ce risque. Et de plus en plus de scientifiques, de plus en plus de gens, vont commencer à nous rejoindre. »

« C’est pour tous les enfants du monde, tous les jeunes, tous les gens du futur. C’est tellement plus grand que chacun d’entre nous. »

Ce jour-là, Kalmus a été arrêté, ainsi qu’un physicien, un ingénieur et un professeur de sciences, pour s’être enchaîné à la porte de la banque.

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