Le métier d’assistant social n’est pas un travail facile. Parfois à résoudre les problèmes des autres on en arrive à oublier les notres et même à s’en créer de nouveaux…
Jason Heckman s’occupe du quotidien des mineurs et enfants à problème et s’assure qu’ils obtiennent l’aide dont ils ont besoin.
Il est difficile pour un conjoint de comprendre l’étendue de vos préoccupations quand il se sent délaissé. C’était le cas de la femme de Jason, Chellie, jusqu’au jour où elle a vu cette photo de son mari. Elle a alors réalisé l’importance de son travail et surtout l’ampleur de son dévouement et a décidé de poster la photo ornée de cette lettre très émouvante :
‘Jason, mon mari, est directeur du Département des services aux enfants et aux familles. Comme beaucoup d’autres personnes, il fait un métier ingrat, bien qu’épanouissant, qui nécessite des personnes spéciales pour gérer les différents cas. Or, les postes d’assistants sociaux sont très peu reconnus lorsque quelque chose de fantastique arrive. Après avoir placé cet enfant dans un foyer, dans le but de lui trouver une famille d’accueil, mon mari a dû rester des heures après son travail pour aller le chercher et est venu travaillé plus tôt pour rester à ses côtés. Le fait d’être loin de sa famille et entouré de visages inconnus, a bouleversé le bébé et Jason a dû le réconforter et lui apporter toute sa tendresse. Inutile de dire qu’ils ont partagé un moment très spécial…
Dans un monde plein de haine, de colère, d’arguments pour et contre les armes, de batailles politiques ridicules, il y a des enfants qui luttent au quotidien. Et ce sont les personnes qui s’occupent et agissent pour les enfants en difficulté qui sont négligées, sous-payées et pas reconnues pour le travail remarquable qu’elles accomplissent. Vous n’entendrez jamais personne dire : ‘Youpi le Département des services aux enfants et aux familles est là !’ En règle générale, les autres services fuient, évitent, mentent ou ne coopèrent pas pour aider les enfants. Cette photo reflète à merveille l’amour et la compassion dont font preuve ces travailleurs qui passent inaperçus. Mon mari est resté après le travail et est arrivé deux heures en avance le lendemain pour s’occuper du bébé, pour lui, la priorité est de faire en sorte que le bébé se sente aimé et en sécurité.’